La dette marketing, tu connais ?
Si tu n'y fais pas attention maintenant, tu le paieras plus tard
Bonjour, bonjour !
On demande souvent aux marketeurs d’aller vite pour d’avoir des résultats rapidement.
Parfois trop. Au risque d’accumuler des petites (ou moins petites) approximations qui finissent par poser de gros problèmes.
Ces petits détails qui s’accumulent, c’est ce qu’on appelle la dette marketing.
C’est le sujet du jour et c’est parti !
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La dette marketing, c’est quoi ?
C’est vrai que quand on parle de dette en entreprise, on pense rarement au marketing au premier.
La plus connue, surtout chez les éditeurs de logiciels, c’est la “dette technique”. Une infrastructure logicielle qui vieillit, des petits bugs laissés de côté, des bonnes pratiques de dév qui n’ont pas été respectées à un moment donné pour aller plus vite sur d’autres sujets, souvent au profit du développement de nouvelles fonctionnalités.
Bref, la dette technique, c’est quand la rapidité d’un projet prime sur la qualité de développement et que cela entraîne un travail de correction supplémentaire plus tard.
La dette marketing c’est exactement. Des petites approximations ou des bonnes pratiques qui n’ont pas été respectées au profit de la rapidité d’exécution qu’il faudra corriger à un moment donné.
Quelques exemples pour illustrer le concept
Ah la dette, si le concept n’est pas identifié pour tout le monde, tous les marketeurs en ont déjà fait les frais :
Premier exemple sur mon podcast : je voulais poster des transcripts pour chaque épisode du podcast. Je ne l’ai pas fait dès le début et, chaque semaine qui passe, j’ai un nouvel épisode à rattraper. Ca en fait maintenant 86 de retard, le ferais-je un jour ?
Autre cas classique : les workflows. Tu publies un livre blanc sur ton site et tu prévois un workflows de suivi avec 2-3 mails pour pousser des contenus additionnels. 2 ans après, combien de fois es-tu retourné dans ce workflow pour mettre à jour tes mails ? Ces “bonnes pratiques de 2021” sont-elles toujours pertinentes ? Quand les workflows s’accumulent, il n’est pas rare de voir la dette grandir.
Côté SEO. Tu lances ton site et tu mets en place les bonnes pratiques SEO. Rapidement, les premiers résultats viennent et tes premiers contenus commencent à ranker. Tu rentres dans une routine de production de contenus et les leads continuent d’arriver. 2 ans plus tard, tu tournes la tête et tes premiers articles, qui t’amenaient tout ce trafic, sont en 3e page. Quand sont-ils descendus ? Quelle est la dernière fois où tu es as optimisés/actualisés ?
Bref, les exemples sont nombreux. Et les causes peuvent être multiples.
73% des PME/ETI B2B ont des équipes marketing composées de 1 à 3 personnes (stat Plezi). Ce qui n’empêchent pas les sollicitations d’être nombreuses et les objectifs souvent très élevés.
La plupart des marketeurs sont donc incités à aller vite, à multiplier les actions et les canaux d’acquisition. Et très peu prennent (ou ont) le temps de temps de faire les choses bien et de les documenter au fur et à mesure.
Lutter contre la dette marketing
Je suis le premier à dire que “fait c’est mieux que parfait”. Mais il y a des limites.
S’il est parfois justifié de vouloir aller vite, il faut prendre le temps de faire les choses bien et de s’interroger sur ce qu’il est acceptable d’accumuler comme dette au profit de la vitesse.
La vitesse peut être acceptable sur une expérimentation, mais si le sujet devient routinier, il faudra vite se poser la question de faire les choses dans les règles pour ne pas accumuler trop d’instabilité.
Le meilleur moyen de lutter contre la dette, c’est la documentation. Une fois une expérimentation terminée, si le sujet est conservé, il doit être documenté correctement pour assurer un niveau de qualité minimal sur le long terme.
Par exemple, pour le sujet des workflows, j’aime tous les décrire dans un tableau blanc (type Whimsical). Cela permet de savoir d’un coup d’œil tous les workflows qui tournent, quels sont les contenus qui les composent et qui doivent être actualisés. Cela facilite aussi la transmission de connaissance en cas de recrutement.
Si cela paraît superficiel quand tu es tout seul, le sujet devient capital dès que ton équipe grossit (ou si tu quittes ton poste et que quelqu’un va devoir te remplacer).
Bref, aller vite c’est bien mais quand on veut aller loin, il faut prendre le temps de faire les choses correctement.
Cette semaine, c’est le Podcasthon !
Cette semaine, Le café du market’ reçoit Augustin Courtier, co-fondateur de Latitudes, pour un épisode hors-série dans le cadre du Podcasthon.
Latitudes, c'est l'histoire de 3 élèves ingénieurs qui se demandent comment allier leur envie d'engagement et leurs compétences tech.
Une envie qui va devenir un mouvement.
Un mouvement d'acteurs et d'actrices de la tech, qui agissent pour créer une technologie engagée et responsable. Aujourd'hui, Latitudes c'est :
👉 4000+ membres qui se bougent pour faire changer la tech
👉 11 000+ étudiants formés chaque année à la tech engagée et responsable
👉 40+ écoles et universités qui forment leurs étudiants
👉 40+ entreprises technologiques engagées
👉 800+ organisations d'intérêt général que nous accompagnons sur leurs enjeux technologiques
Des acteurs engagés qui défendent une technologie responsable, qui vise à répondre aux défis sociaux et environnementaux de notre temps.
Les technologies numériques ont prouvé leur potentiel pour répondre à des problématiques à l’échelle. Chez Latitudes, ils militent pour que ce potentiel soit prioritairement orienté vers la réponse aux 17 Objectifs de Développement Durable référencés par l’ONU.
… et ça ne fait que commencer !
Je te propose donc de découvrir l'échange avec Augustin où l'on aborde son parcours, son engagement, comment cela a donné naissance à Latitudes et la mission qui est la leur aujourd'hui :
Si tu veux les soutenir, c'est par ici :
Pour en savoir plus sur tous les programmes de Latitudes : https://www.latitudes.cc/programmes
Pour en savoir plus sur les formats de bénévolat proposés par Latitudes : https://www.latitudes.cc/appel-benevoles
Et si tu veux découvrir plus d'épisodes consacrés à ce Podcasthon 2024, c'est par ici : http://www.podcasthon.org/
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Quand on est le premier marketeur d'une entreprise ou qu'on accède à de nouvelles responsabilités en tant qu’head of/CMO, on se sent parfois perdu et isolé sur son poste :
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comment construire son budget ?
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comment gérer les relations avec le CEO et autres C-levels ?
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Voilà, voilà pour cette semaine, j’espère que ça t’a plu.
A la semaine prochaine 👋
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Axel ☕
Merci à toi 😉